
Au bout de l’enchevêtrement de leurs fils, 180 ampoules nous accueillent de leur douce lueur au sein de la galerie. Sous elles, un vaste miroir reflète la lumière qu’elles émettent, décuplant l’énergie qui les nourrit. En les observant, on remarque avec le temps que leur intensité augmente, puis diminue. Cette variation suit un enregistrement. C’est celui d’un discours prononcé en 1992 par le grand chef du Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) Matthew Coon Come, s’opposant au projet hydroélectrique de Grande-Baleine dans le Nord-du-Québec. HYDRO parle de notre relation à l’hydro-électricité ; de ce qu’elle nous apporte et qu’elle a pris aux communautés autochtones.